
Sources : Nature – Our world in data
Écrire une page à la main, c’est 400 g de CO₂. Avec ChatGPT ? À peine 1,3 g.
Ça paraît absurde ? Pourtant, c’est vrai. Le papier, le stylo, la lumière, le chauffage, le cerveau qui carbure au café… Une fois tout ça additionné, on ne peut plus le nier : écrire à la main pollue 300 fois plus qu’un simple prompt.
Et c’est là que l’IA devient un vrai levier climatique. Vous nous direz – si, si, on vous entend déjà : « Mais face à votre ordinateur, lumière chauffage et café sont aussi mobilisés ! ». Au détail près que l’exercice manuscrit réclame du temps et du jus de crane, contrairement à la requête soumise à ChatGPT. La question lui est posée en une poignée de secondes et sa réponse, la fameuse page de texte, vous est livrée quasi instantanément. Enfin, comme toute révolution de la communication, celle figurée par l’IA libère votre cerveau, lui permettant d’exécuter d’autres tâches moins rébarbatives et de réfléchir… ou de flâner. Le droit à la paresse. N’est-ce pas le rêve de Sandrine Rousseau ?
Note : les chiffres de l’étude ont été ajustés pour la France